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IMPACT POSITIF - les solutions existent

LCI - Sylvia Amicone

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REPLAY - IMPACT POSITIF L'EMISSION : Pascal Demurger et le dividende écologique de la MAIF
8 min • 17/05/2023

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  • En janvier, Pascal Demurger, le directeur général du groupe MAIF jette un pavé dans la mare en annonçant la création d’un dividende écologique. Le groupe va désormais reverser chaque année 10% de ses bénéfices pour la planète. Un engagement fort qui a fait beaucoup de bruits. Explications.

10% du résultat annuel, c’est 10 millions d’euros. Concrètement, de quoi s’agira-t-il ? D’actions de prévention climatique pour les sociétaires les plus vulnérables et de régénération de la biodiversité pour renforcer la résilience des territoires. Il faut dire que du point de vue de l’assureur, le risque climatique est le risque numéro 1. En 2022, le coût des catastrophes naturelles a battu des records avec 10 milliards d’euros pour les assureurs. Certains décident désormais de ne plus assurer certaines zones considérées comme trop à risque. Plus globalement, avec ce geste, Pascal Demurger espère inspirer d’autres entreprises. Pour lui, elles ont un rôle majeur à jouer dans la transition écologique qui va nécessiter des investissements colossaux. Seules les entreprises sont capables d’y consacrer ces sommes en accompagnant l’Etat. Le patron fait même une proposition : généraliser ce dividende à toutes les grandes entreprises. 10% des bénéfices, dit-il, c’est le montant de la baisse de l’impôt sur les sociétés depuis 2017, qui est passé de 33 à 25%. Ce qui veut dire que c’est accessible et soutenable. Et si on applique ce dividende à toutes les entreprises du CAC40, cela ferait chaque année 17 milliards d’euros consacrés à la planète. Une somme considérable : la proposition est lancée sur LCI !

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REPLAY - IMPACT POSITIF L'EMISSION - "François Gabart : ouvrir une nouvelle ligne maritime décarbonée"
7 min • 17/05/2023

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  • François Gabart s’est lancé dans un nouveau défi : le navigateur souhaite ouvrir une ligne maritime décarbonée entre l’Europe et les Etats-Unis, il ambitionne de faire du transport de marchandises 100% à la voile. Avec ses associés, il a créé VELA, l’entreprise devra être fonctionnelle d’ici deux ans. Où en sont-ils dans leur projet ? Nous l’avons invité dans Impact Positif.

Pour François Gabart, rien d’extraordinaire avec ce qu’il propose, voilà des siècles que l’on traverse l’Atlantique à la voile, dit-il ! Aujourd’hui, atteindre New York, cela prend trois jours ! Bien sûr, ce ne sera pas le cas avec le transport de marchandises mais François Gabart vise les «10-15 jours dans des délais acceptables très proches du frêt maritime classique qui va devoir ralentir dans les années qui viennent », explique-t-il. L'objectif est donc de construire des voiliers cargos performants qui devront respecter un certain timing pour livrer des marchandises à haute valeur ajoutée. Pour se lancer dans cette aventure, le navigateur a déjà ce qu’il faut : son entreprise, le laboratoire MerConcept, conçoit des bateaux de course et se penche déjà sur la mobilité de demain depuis ces dernières années. Entrepreneur et navigateur engagé, François Gabart a toujours essayé de sensibiliser sur la protection des océans grâce à sa notoriété. Le transport de marchandises représente 3% des émissions de gaz à effet de serre mondiales et 90% des marchandises transitent par la mer. Le navigateur n’est pas le premier à se lancer dans l’aventure du transport décarboné. En France, on compte déjà de nombreuses initiatives comme Zephyr et Borée ou encore Beyond the Sea. « C’est une dynamique extraordinaire, dit-il, on a cette chance d’avoir un savoir-faire unique et des compétences, on veut apporter notre pierre à cet édifice ». VELA, elle, devra être opérationnelle d’ici 2025, et la construction de la flotte démarrera dès cette année.

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REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Quentin Parinello d'Oxfam
8 min • 27/04/2023

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  • Le rapport d’Oxfam sur les inégalités a été publié cette semaine, alors que le Forum de DAVOS ouvrait ses portes et qu’une première mobilisation contre la réforme des retraites avait lieu en France. Le constat de ce rapport : depuis deux ans, les milliardaires se sont enrichis grâce à l’intervention publique et dans le même temps, on assiste à un accroissement des inégalités à l’échelle mondiale. Entretien avec le co-auteur du rapport d’Oxfam pour la France, Quentin Parinello.

Selon OXFAM, depuis 2020, deux tiers des richesses mondiales produites ont été captées par les 1% les plus riches. Et si on regarde la France, la fortune des milliardaires français a augmenté de plus de 200 milliards d’euros depuis 2020, soit plus de 58%. Les 10 premiers milliardaires ont gagné l’équivalent de deux ans de factures de gaz, d’électricité et de carburant des Français. Quant à la fortune de Bernard Arnault, elle correspond à l’équivalent de celle de près de 20 millions de Français. Face à ces chiffres, l’ONG pose plusieurs questions : à qui va—t-on faire payer la facture de la crise du Covid ? Aujourd’hui, ce sont les plus précaires, touchés également par l’inflation et la crise énergétique qui sont mis à contribution. Enfin, autre question : est-ce que l’on aurait pu mieux injecter cet argent ? Oxfam propose plusieurs solutions pour réduire ces inégalités, dont la taxation des ultra-riches. En France, selon le rapport, taxer à 2% les milliardaires permettrait de financer le déficit à venir du système des retraites. Face à l’urgence climatique, cette concentration extrême de la richesse est aussi un problème car les plus exposés sont les plus pauvres alors qu’ils ne sont pas responsables du réchauffement. Il y a non seulement la question de l’empreinte carbone de ces milliardaires mais aussi leur patrimoine financier qui est investi dans des entreprises carbonées. Pour Quentin Parinello, « on a besoin de décarboner l’économie et du coup, on besoin que ces milliardaires participent à la bifurcation de l’économie à travers leurs investissements ».

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REPLAY - IMPACT POSITIF L'EMISSION : "Mieux inclure les malades du cancer au travail" cover placeholder
REPLAY - IMPACT POSITIF L'EMISSION : "Mieux inclure les malades du cancer au travail"
8 min • 27/04/2023

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  • A Davos, Arthur Sadoun, le patron de Publicis, a lancé un pavé dans la mare. Quand il prend la parole, il veut profiter de cette tribune mondiale pour lancer un appel et faire tomber le tabou du cancer en entreprise. Que se passe-t-il en France ? Où en est-on ? On fait le point avec Anne RAMON, Directrice RSE de Malakoff Humanis, un groupe engagé depuis longtemps sur cet enjeu d’inclusion.

A Davos, Arthur Sadoun a un objectif, lui qui vient justement d’affronter un cancer : rallier le plus grand nombre de grands groupes afin d’accompagner les malades et faire en sorte qu’ils puissent se soigner et rester en entreprise, ne pas avoir peur de perdre leur job. La situation est tellement différente d’un pays à l’autre. Publicis a lancé toute une campagne, et la démarche a déjà embaqué une 30taines d’entreprises dans le monde. En France, Cancer@Work travaille sur l’inclusion des personnes malades du cancer en entreprise depuis dix ans. L’association réunit plus d’une centaine d’entreprises, dont Malakoff Humanis. Les entreprises s’engagent à signer une charte pour mieux inclure le salarié touché par la maladie et renforcer le dialogue notamment. Les chiffres sont parlants : chaque jour, plus 1200 personnes apprennent qu’elles ont un cancer. Parmi elles, 400 travaillent. Des salariés qui travailleront toujours de plus en plus tard, et on sait que l’âge est un facteur de risque. « Très vite, les entreprises vont devoir se saisir pleinement de cette problématique, qui est aussi un enjeu de société », déclare Anne Ramon. Pour Cancer@Work, les entreprises y seront gagnantes : « Ces hommes et ces femmes ont développé des qualités exceptionnelles de courage, de force, et de ténacité en combattant leur cancer, bref des qualités qui sont précieuses dans le monde professionnel ».

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REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Time for the Planet
9 min • 09/04/2023

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  • Pour lutter contre le dérèglement climatique, la sobriété ne suffira pas. Il faudra aussi financer des innovations qui pourront décarboner l’économie. C’est l’objectif de Time For The Planet, un fonds citoyen qui a déjà levé plus de 15 millions d’euros en trois ans d’existence. Rencontre avec l’un des co-fondateurs Mehdi Coly.

L’objectif de Time For The Planet est de lever un milliard d’euros d’ici 2030. Avec les plus de 15 millions déjà levés, TFTP a déjà financé cinq innovations. Parmi celles-ci, Cool Roof qui permet de protéger des bâtiments et des villes contre les fortes chaleurs liées au dérèglement climatique. Une innovation qui pourra permettre d’éviter la climatisation très polluante si elle est déployée largement. Des innovations, des idées, il en existe beaucoup, il en existe déjà. Le problème, c’est qu’elles ne parviennent pas à passer à l’échelle, d’où l’importance d’un fonds comme Time For The Planet. Le Fonds ne s’occupe pas juste d’investir de l’argent mais de créer des sociétés qui seront profitables, qui pourront se développer et surtout être dupliquées un peu partout dans le monde entier.

Time For The Planet a aussi dépassé son objectif qui était d’atteindre les 100 000 actionnaires au 1er janvier 2023. Des actionnaires qui peuvent acheter des actions à partir d’un euro. La particularité avec TFTP, c’est qu’ils ne reçoivent pas de dividendes, mais un dividende climat, qui comptabilise le nombre de tonnes de gaz à effet de serre évitées ou stockées grâce à leurs investissements.

Selon Mehdi Coly, l’enjeu de chaque innovation dans laquelle ils investissent, c’est de « faire en sorte qu’on ait plus besoin d’émettre du CO2, car même en étant hyper sobre cela ne va pas être suffisant pour éviter une catastrophe climatique ».

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REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Surfrider Foundation Europe
9 min • 09/04/2023

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  • En janvier, trois ONG ont assigné Danone en justice pour non-respect de son devoir de vigilance. Une procédure inédite. C’est Surfrider Foundation Europe qui est à l’initiative avec Zero Waste France et ClientEarth. Danone est accusée de ne pas en faire assez en matière de déplastification. Entretien avec le porte-parole de Surfrider Foundation Europe.

Selon les chiffres du groupe agroalimentaire, Danone a consommé plus de plastique en 2021 qu’en 2020. Si le groupe affirme qu’elle fait beaucoup en termes de recyclage, ces ONG lui rétorquent que le recyclage n’est pas la solution. En effet, seuls 9% des déchets sont recyclés dans le monde. Et ce n’est pas parce qu’une bouteille est en plastique recyclé qu’elle ne se retrouvera pas également au fond des océans. Selon Surfirder, il faut aller vers plus de réemploi, et vers la fin programmée du plastique en le remplaçant par du verre par exemple. Et ce sont précisément les grands groupes comme Danone qui ont le pouvoir d‘impulser des changements. « Si les entreprises ne prennent pas le pas pour aider les consommateurs à changer eux-mêmes leur consommation, qui le fera ? », interroge Lionel Cheylus. Les ONG attaquent de plus en plus les grands groupes mais aussi l’Etat quand elles estiment qu’elles ne sont pas à la hauteur de leur mission. Des ONG qui ont besoin de nouveaux modes d’action pour faire respecter la législation. Surfrider est en première ligne, en pointe dans la lutte pour la protection des océans depuis plus de 30 ans. L’ONG est notamment pionnière en matière de collecte des déchets, une façon de documenter cette pollution et d’alimenter une base de données. Une façon aussi de sensibiliser.

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Solution n°80 - Jean-Marc Potdevin : créer du lien social et inclure par l’emploi
55 min • 30/03/2023

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Ce numéro d’Impact Positif s’insère dans la semaine du « podcasthon » qui se tient du 25 au 31 mars 2023. Plus de 350 podcasts francophones y participent afin de mettre en avant - dans le cadre de leur émission habituelle - une association. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil au site podcasthon.org pour aller écouter d’autres podcasts participants, découvrir d’autres associations et surtout faire des dons.

J’ai quant à moi décidé de vous parler de l’association Entourage et d’un de ses prolongements : Linkedout. Clin d’œil à Linkedin (qui leur a accordé une licence de marque), un jeu de mot plutôt malin autour du réseau social des opportunités professionnelles. Linkedout se veut un réseau inclusif et tourné vers les personnes qui n’arrivent pas à trouver de travail : les grands exclus, les précaires, les accidentés de la vie. Il permet de partager les cv des personnes qui sont inscrites sur le site afin de leur apporter le plus de visibilité possible. Objectif : leur donner plus de chances de décrocher un job et leur redonner l’énergie de rebondir. Et cela marche, car les taux de « sortie positive » dépassent les 60%, voire 70% pour les jeunes. Quant à celles et ceux qui ne décrochent pas toujours un contrat, l’expérience Linkedout leur a redonné confiance. 

Plus de 500 entreprises accompagnent désormais Linkedout. Mais il y a quelques années encore, elles n’étaient que 5. Il faut dire que le Vendée Globe et la Route du Rhum sont passés par là et que le logo Linkedout a flotté sur le bateau de Thomas Ruyant ces dernières années. Magnifique sponsor que ces courses au large qui font rêver tant de gens et qui ont aussi permis d’engager une course contre l’exclusion.

Jean-Marc Potdevin nous raconte comment les entreprises ont littéralement embarqué le projet avec elles ; comment les collaborateurs qui ont rencontré les postulants de Linkedout ou les membres d’Entourage ont parlé de rencontres transformatrices. « Il y a une puissance de transformation, potentiellement systémique, de la rencontre entre les plus pauvres qui vivent en marge de nos sociétés, et nous qui profitons à plein du système dans cette course à la performance et à la réussite », explique Jean-Marc Potdevin

Ce que dit surtout le fondateur d’Entourage, c’est que l’on n’est rien sans l’autre, que l’on n’accomplit rien sans les autres et que ce sont les rencontres qui sont importantes dans la vie. D’ailleurs, c’est en discutant matin et soir avec des SDF il y a plus de 10 ans sur le chemin du travail que Jean-Marc Potdevin a eu l’idée de créer Entourage. Son seul et unique but ? Créer du lien social, encadrer et susciter des rencontres avec ces personnes qui souffrent de leur invisibilité. Avec Jean-Marc Potdevin, on parle également de la « Tech for Good ». A-t-elle tenu ses promesses ? Que nous raconte la jeunesse qui porte ce mouvement ? Enfin, il nous parle un peu de son propre parcours. Alors qu’il était au summum de sa carrière à 40 ans et qu’il croyait qu’il n’avait besoin de personne, il a failli mourir. C’est alors qu’il s’est posé cette question : « Qu’ai-je fait de ma vie ?». Comme il ne trouvait pas de réponse, une autre vie a commencé pour lui. C’est cette vie-là qu’il nous raconte dans ce podcast et dans les réponses qu’il donne à notre interview déclic traditionnelle à la fin de l’épisode. Très bonne écoute avec Impact Positif et si vous avez envie de soutenir Entourage et Linkedout, allez sur le site faire un don. Merci !

www.entourage.social, télécharger l’application sur votre smartphone

Linkedout.fr

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<EXTRAIT> Solution n°80 - Jean-Marc Potdevin : créer du lien social et inclure par l’emploi
12 min • 30/03/2023

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Retrouvez l'interview "Déclic" de Jean-Marc Potdevin, un moment fort du podcast que vous retrouvez à la fin de l'épisode.

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Ce numéro d’Impact Positif s’insère dans la semaine du « podcasthon » qui se tient du 25 au 31 mars 2023. Plus de 350 podcasts francophones y participent afin de mettre en avant - dans le cadre de leur émission habituelle - une association. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil au site podcasthon.org pour aller écouter d’autres podcasts participants, découvrir d’autres associations et surtout faire des dons.

J’ai quant à moi décidé de vous parler de l’association Entourage et d’un de ses prolongements : Linkedout. Clin d’œil à Linkedin (qui leur a accordé une licence de marque), un jeu de mot plutôt malin autour du réseau social des opportunités professionnelles. Linkedout se veut un réseau inclusif et tourné vers les personnes qui n’arrivent pas à trouver de travail : les grands exclus, les précaires, les accidentés de la vie. Il permet de partager les cv des personnes qui sont inscrites sur le site afin de leur apporter le plus de visibilité possible. Objectif : leur donner plus de chances de décrocher un job et leur redonner l’énergie de rebondir. Et cela marche, car les taux de « sortie positive » dépassent les 60%, voire 70% pour les jeunes. Quant à celles et ceux qui ne décrochent pas toujours un contrat, l’expérience Linkedout leur a redonné confiance. 

Plus de 500 entreprises accompagnent désormais Linkedout. Mais il y a quelques années encore, elles n’étaient que 5. Il faut dire que le Vendée Globe et la Route du Rhum sont passés par là et que le logo Linkedout a flotté sur le bateau de Thomas Ruyant ces dernières années. Magnifique sponsor que ces courses au large qui font rêver tant de gens et qui ont aussi permis d’engager une course contre l’exclusion.

Jean-Marc Potdevin nous raconte comment les entreprises ont littéralement embarqué le projet avec elles ; comment les collaborateurs qui ont rencontré les postulants de Linkedout ou les membres d’Entourage ont parlé de rencontres transformatrices. « Il y a une puissance de transformation, potentiellement systémique, de la rencontre entre les plus pauvres qui vivent en marge de nos sociétés, et nous qui profitons à plein du système dans cette course à la performance et à la réussite », explique Jean-Marc Potdevin

Ce que dit surtout le fondateur d’Entourage, c’est que l’on n’est rien sans l’autre, que l’on n’accomplit rien sans les autres et que ce sont les rencontres qui sont importantes dans la vie. D’ailleurs, c’est en discutant matin et soir avec des SDF il y a plus de 10 ans sur le chemin du travail que Jean-Marc Potdevin a eu l’idée de créer Entourage. Son seul et unique but ? Créer du lien social, encadrer et susciter des rencontres avec ces personnes qui souffrent de leur invisibilité. Avec Jean-Marc Potdevin, on parle également de la « Tech for Good ». A-t-elle tenu ses promesses ? Que nous raconte la jeunesse qui porte ce mouvement ? Enfin, il nous parle un peu de son propre parcours. Alors qu’il était au summum de sa carrière à 40 ans et qu’il croyait qu’il n’avait besoin de personne, il a failli mourir. C’est alors qu’il s’est posé cette question : « Qu’ai-je fait de ma vie ?». Comme il ne trouvait pas de réponse, une autre vie a commencé pour lui. C’est cette vie-là qu’il nous raconte dans ce podcast et dans les réponses qu’il donne à notre interview déclic traditionnelle à la fin de l’épisode. Très bonne écoute avec Impact Positif et si vous avez envie de soutenir Entourage et Linkedout, allez sur le site faire un don. Merci !

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REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Simon Bernard de Plastic Odyssey
8 min • 22/03/2023

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IMPACT POSITIF, l'émission sur LCI, tous les samedis à 14H45.

  • Plastic Odyssey est un projet né pour lutter contre la pollution plastique dans les océans. Il se matérialise par un bateau-laboratoire, un bateau d’exploration scientifique qui est parti cette année pour un tour du monde de 3 ans dans 30 villes. Le président et co-fondateur de Plastic Odyssey, Simon Bernard, est l’invité d’Impact Positif.

Le principe de ce tour du monde avec Plastic Odyssey : à chaque escale, des solutions de recyclage sont proposées pour réduire la pollution plastique dans ces pays émergents. A l’intérieur du bateau, un petit centre de recyclage expérimental, une usine clé en main. Dans les 30 villes de ce tour, le bateau accueillera dix entrepreneurs pendant une semaine afin de les former. Objectif : améliorer le recyclage, et fabriquer des produits finis comme des tuiles, des pavés, des tubes ou encore du carburant, mais aussi créer de l’emploi. L’idée est également d’aller découvrir des projets innovants qui pourront être dupliqués ailleurs. De beaux projets ont déjà été dénichés, notamment au Liban, première étape de ce tour du monde. Plastic Odyssey fonctionnera donc comme un « incubateur flottant » mais l’objectif ne sera jamais de récupérer le plastique en mer. Seul 1% des déchets plastique flotte quand le reste coule ou se dégrade en micro-particules, impossibles à repêcher. Une fois que le plastique est dans l’eau, il est trop tard d’où l’importance de ces projets en amont. Selon Simon Bernard, il faut aussi gérer notre « héritage », 5 milliards de tonnes de déchets plastique sur les bras, il faut les traiter et les valoriser au mieux.

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REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Benoît Hamon
8 min • 22/03/2023

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IMPACT POSITIF, l'émission sur LCI, tous les samedis à 14H45.

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  • Benoît HAMON a quitté ses fonctions politiques, il est désormais CEO de l’ONG SINGA qui accompagne les nouveaux arrivants (demandeurs d’asile, réfugiés) dans leur projet d’entreprise. Alors que les migrations vont s'accentuer sous l’effet du dérèglement climatique, cette diversité crée souvent un choc d’innovation sociale, c’est ce que nous décrit l’ancien ministre et député dans Impact Positif.

Alors que le gouvernement vient de présenter son nouveau projet de loi sur l’immigration, Benoît Hamon nous parle du travail de SINGA, une ONG présente dans 7 pays, dans 10 villes en France, et qui a accompagné 320 start-ups depuis 2016. Sa communauté compte 50 000 membres. En mettant en liaison ces nouveaux arrivants avec des locaux, ils s’insèrent en créant leur entreprise, et aussi parce qu’ils ont accès à un emploi, à un logement, une formation. Avec ses différents programmes d’incubation, l’ONG est devenue l’un des leaders en innovation sociale et interculturelle. « Le parcours migratoire est une épreuve. Ce parcours amène des femmes et des hommes à réfléchir à la manière de répondre à ses besoins qu’ils ont eus et qui n’ont pas été satisfaits, explique Benoît HAMON. « Avoir un regard, une culture différente vous amène à faire un pas de côté qui règle souvent bien des problèmes restés sans solution dans nos sociétés et aussi dans les entreprises qu’ils rejoignent ou qu’ils créent ». Au quotidien, les échanges entre les intervenants et les entrepreneurs accompagnés par SINGA produisent des résultats incroyables sur la trajectoire de ces entreprises, avec de beaux succès. Surtout, ils contredisent cette idée que ces nouveaux arrivants prennent les emplois des autres. L’ONG travaille aussi avec des entreprises, 50 grands groupes ou PME ont signé une charte pour l’inclusion il y a 6 mois pour faire évoluer les pratiques. Cela se traduira par des actions concrètes, comme un système d’embauche plus ouvert, une plus grande inclusion dans les équipes, et un accroissement de « l’employabilité ».

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