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LCI - Sylvia Amicone

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IMPACT POSITIF L'EMISSION - Léa Thomassin : « Les associations sont une fabrique de lien social »
9 min • 21/09/2023

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Léa Thomassin est la co-fondatrice et présidente d’HelloAsso, première solution de paiement pour les associations. Alors que de nombreuses associations comme la Croix-Rouge et les Restos du Cœur tirent la sonnette d’alarme en cette rentrée, on fait le point sur les forces et faiblesses du secteur, capital pour soutenir l’engagement citoyen.

HelloAsso est une plateforme numérique qui permet de financer les associations via des dons. Depuis sa création, elle a récolté plus d’un milliard d’euros auprès de 9 millions de personnes. Elle est sans conteste le pionnier du numérique à impact en France. Depuis 14 ans, HelloAsso accompagne les associations dans leur développement, et leur propose des outils numériques gratuitement. HelloAsso publie aussi des baromètres pour décrypter l’engagement des Français et les chiffres sont impressionnants : un Français sur deux se déclare engagé dans une ou plusieurs activités collectives. L’environnement fait une percée significative avec de plus en plus de jeunes qui veulent s’engager dans cette voie. « Sur l’urgence écologique, il y a un sursaut citoyen chez les jeunes et cela se diffuse dans l’ensemble de la population, ce qui est très positif ! Cela fait partie des causes les plus recherchées sur HelloAsso ».

Léa Thomassin parle non pas d’une Génération Climat” mais plutôt d’une “Génération engagée”. Selon elle, cela doit appeler une réponse de la part des acteurs de l’intérêt général, associations, fondations et institutions, « pour offrir aux jeunes des formats et modes d’actions en ligne avec leurs attentes ».

On a aussi beaucoup parlé du rôle des associations après les émeutes du mois de juin dans le pays. Il y a 1,5 million d’associations en France, soit autant de fabriques de lien social sur le territoire, ce qui est une exception mondiale. « Elles créent des dynamiques de rencontre, de solidarité et d’entraide. C’est de cela dont on a besoin, explique la présidente d’HelloAsso. Les Français sentent que la société est de moins en moins soudée. En accompagnant la jeunesse, en appuyant ces acteurs associatifs, on a la capacité de renforcer cette création de lien».

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EXTRAIT : Solution 82 : Laetitia Vasseur, lutter contre l'obsolescence programmée et obtenir de belles victoires
10 min • 07/08/2023

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Retrouvez dans cet extrait du podcast "l'interview déclic" qui vient clore l'épisode. Bonne écoute !

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Laetitia Vasseur est la co-fondatrice de l’association Halte à l’Obsolescence Programmée. Depuis 8 ans, elle a obtenu de nombreuses victoires dont l’indice de réparabilité et aujourd’hui le bonus réparation. Sur Impact Positif, on fait un tour d’horizon des outils à disposition et des enjeux liés à la lutte contre l’obsolescence.

Saviez-vous que chaque Français jette entre 16 et 20 kg de déchets électriques et électroniques chaque année ? Des chiffres faramineux qui font réfléchir, voilà pourquoi Laetitia Vasseur est depuis tant d’années au combat. Avec ce bonus réparation, l’idée est d’aider chaque Français à conserver ses produits le plus longtemps possible : lave-linge, grille-pain, téléphone ou encore télévision. En se rendant chez un réparateur agréé, la réparation sera facilitée grâce à ce bonus qui sera amplifié à la rentrée. L’idée est d’avoir un prix assez incitatif pour ne pas être tenté d’aller vers du neuf, avec des rabais pouvant aller jusqu’à 65 euros sur la facture. Autre nouveauté aussi, avoir la possibilité de réparer son écran de téléphone portable. A la rentrée, ce sera désormais possible avec ce bonus, alors qu’il s’agit des réparations parmi les plus courantes.

Mais ce n’est pas tout. Après le bonus réparation, viendra l’indice de durabilité pour lequel l’association HOP a également longuement milité. Ainsi en 2024, on devrait savoir à quoi s‘attendre en achetant nos produits : va-t-il durer ? Lequel est le plus solide, le plus réparable, le plus durable ? Une révolution à l’instar du Nutriscore, le consommateur sera alors parfaitement éclairé. Laetitia Vasseur ne craint pas de s’attaquer à ce sujet titanesque, elle a même obtenu d’Apple qu’il paie une amende de 25 millions d’euros pour pratique commerciale trompeuse par omission. Une nouvelle procédure est en cours contre la firme à la pomme pour obsolescence programmée et entrave à la réparation. «Ils sont peut-être puissants mais nous sommes des millions », lance Laetitia Vasseur, jamais découragée. Retrouvez egalement l'emission LCI en replay sur tf1info.fr, rubrique REPLAY

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Solution 82 : Laetitia Vasseur, lutter contre l'obsolescence programmée et obtenir de belles victoires
41 min • 07/08/2023

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Laetitia Vasseur est la co-fondatrice de l’association Halte à l’Obsolescence Programmée. Depuis 8 ans, elle a obtenu de nombreuses victoires dont l’indice de réparabilité et aujourd’hui le bonus réparation. Sur Impact Positif, on fait un tour d’horizon des outils à disposition et des enjeux liés à la lutte contre l’obsolescence.

Saviez-vous que chaque Français jette entre 16 et 20 kg de déchets électriques et électroniques chaque année ? Des chiffres faramineux qui font réfléchir, voilà pourquoi Laetitia Vasseur est depuis tant d’années au combat. Avec ce bonus réparation, l’idée est d’aider chaque Français à conserver ses produits le plus longtemps possible : lave-linge, grille-pain, téléphone ou encore télévision. En se rendant chez un réparateur agréé, la réparation sera facilitée grâce à ce bonus qui sera amplifié à la rentrée. L’idée est d’avoir un prix assez incitatif pour ne pas être tenté d’aller vers du neuf, avec des rabais pouvant aller jusqu’à 65 euros sur la facture. Autre nouveauté aussi, avoir la possibilité de réparer son écran de téléphone portable. A la rentrée, ce sera désormais possible avec ce bonus, alors qu’il s’agit des réparations parmi les plus courantes.

Mais ce n’est pas tout. Après le bonus réparation, viendra l’indice de durabilité pour lequel l’association HOP a également longuement milité. Ainsi en 2024, on devrait savoir à quoi s‘attendre en achetant nos produits : va-t-il durer ? Lequel est le plus solide, le plus réparable, le plus durable ? Une révolution à l’instar du Nutriscore, le consommateur sera alors parfaitement éclairé. Laetitia Vasseur ne craint pas de s’attaquer à ce sujet titanesque, elle a même obtenu d’Apple qu’il paie une amende de 25 millions d’euros pour pratique commerciale trompeuse par omission. Une nouvelle procédure est en cours contre la firme à la pomme pour obsolescence programmée et entrave à la réparation. «Ils sont peut-être puissants mais nous sommes des millions », lance Laetitia Vasseur, jamais découragée. Retrouvez egalement l'emission LCI en replay sur tf1info.fr, rubrique REPLAY

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IMPACT POSITIF L'EMISSION - Jean Jouzel : "C'est maintenant qu'il faut agir !"
9 min • 04/08/2023

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  • Jean JOUZEL est climatologue, ancien vice-président du Groupe 1 du Giec. Plus que jamais sur tous les fronts, cela fait cinquante ans qu’il alerte sur le réchauffement climatique. Formation gratuite en ligne, exposition, livre, pour lui, tous les moyens sont utiles pour sensibiliser et pousser à l’action.

Presque tous les jours, il y a des alertes sur le front du climat : une 7ème limite planétaire sur 8 dépassée il y a deux semaines ; ce jeudi, on a dépassé des records de température moyenne mondiale pour un début de mois de juin, il n’avait jamais été aussi chaud… Sans parler des méga-feux, de la canicule sous-marine, des plus de 40 degrés en Sibérie, etc. Cette semaine, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a encore tapé du poing sur la table en qualifiant la réponse collective de « pitoyable » face à la réalité du dérèglement climatique. Pour Jean Jouzel, difficile d’imaginer un développement harmonieux de la civilisation si on échoue à faire la transition. « En revanche, réussir la transition, c’est aller vers un monde plus apaisé car forcément plus solidaire. On ne réussira pas si tout le monde ne regarde pas dans la même direction », assène-t-il. Il insiste aussi sur le dynamisme économique qui accompagnerait cette transition. Pour les jeunes d’aujourd’hui, cette transition sera attractive, il n’y a pas de raison de ne pas y aller, explique Jean Jouzel. « Seulement notre immobilisme fait que nous n’y allons pas assez rapidement ! », conclut-il. Avec une autre climatologue, Valérie Masson Delmotte, le scientifique lance également une formation en ligne gratuite avec le CNED, « le B.A-BA du climat et de la biodiversité » (https://climat.cned.fr/). Accessible à tous, elle permet de répondre au besoin d’information et d’explication des Français. Un outil utile, surtout face à la montée du climatoscepticisme sur les réseaux sociaux. Jean Jouzel est également commissaire scientifique d’une exposition qui vient de s’installer à la cité des Sciences et de l’Industrie, « Urgence Climatique », avec un seul espoir pour le climatologue : qu’elle donne envie aux citoyens de se mobiliser.

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REDIFF : Francis Hallé - Créer une forêt primaire en Europe de l’Ouest
36 min • 31/07/2023

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Francis Hallé est un éminent botaniste et un biologiste, spécialiste des arbres et des forêts tropicales. Il a sillonné le monde entier, et est connu pour avoir inventé le radeau des cimes, une nacelle qui permet d’étudier la canopée des forêts. Pour ce podcast, il est accompagné d’Eric Fabre, secrétaire général de l’Association Francis Hallé pour la Forêt Primaire. Ensemble, ils portent un projet : créer une forêt primaire en Europe de l’Ouest. (05:55) Une forêt primaire, c’est une forêt qui n’a jamais été exploitée, ni modifiée de façon quelconque par l’homme, c’est un sommet de la biodiversité. Il n’en existe presque plus en Europe, elles ont toutes été détruites depuis 1850, la dernière qui subsiste est en Pologne, c’est la forêt de Bialowieza qui est elle-même en danger. Ce projet va s’étendre sur plusieurs siècles. Pour Francis Hallé, c’est le projet de sa vie.

Aujourd’hui, l’Association cherche un terrain de 70 000 hectares, l’équivalent de l’île de Minorque, plusieurs pistes sont à l’étude dont les Vosges ou encore les Ardennes belges et françaises (10:40).

On écouterait parler des heures Francis Hallé, il nous décrit la beauté de la forêt primaire et de ses arbres. Pourquoi ? (07:09) Parce qu’il n’y a pas besoin d’être un spécialiste pour apprécier la beauté, dit-il, c’est pourquoi il en parle souvent. Pourtant, quand il était étudiant, il était interdit de parler de beauté, de faire appel à cette sensibilité, présente pourtant en chacun de nous. Aujourd’hui, il se venge et bientôt, il sortira un nouvel ouvrage sur « la beauté ».

Dans ce podcast, vous trouverez aussi toute une sélection de lectures (34 :10) pour vous initier aux arbres et aux forêts, initier vos enfants également. On rêverait de se balader avec lui, lui qui connaît tout sur tout, la moindre feuille, la moindre plante, même au hasard d’un couloir de LCI.

On l’interroge également sur l’engouement des Français pour les arbres, la nature : il s’en réjouit même s’il ne se l’explique pas complètement. Lui qui avait l’habitude de donner des conférences devant 15 personnes, aujourd’hui, elles font salle comble !

Vieux sage, il n’aime pas répondre à certaines questions (28:45), alors quand ça l’ennuie, il le dit et puis tant pis ! Peu importe, on apprend énormément à ses côtés, lui qui n’attend plus rien des politiques – des gens pas très intéressants - mais qui espère beaucoup des citoyens, voilà pourquoi il les appelle à le rejoindre au sein de son association pour mener ce beau projet jusqu'au bout. Belle écoute avec Impact Positif.

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IMPACT POSITIF L'EMISSION - La Fresque du Climat, un million de personnes touchées
8 min • 28/07/2023

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  • C’est un simple jeu de cartes pour comprendre les mécanismes du changement climatique. En 5 ans, la Fresque du Climat a déjà touché plus d’un million de personnes, avec l’objectif de provoquer une prise de conscience globale. Rencontre avec le créateur de ce jeu, Cédric Ringenbach.

42 cartes basées sur les rapports du GIEC pour comprendre que tout est lié, et pour comprendre les liens de cause à effet. En 5 ans, la Fresque s’est déployé partout : dans les entreprises, les écoles, les associations, au sein des pouvoirs publics. Et quand on l’a faite, cette Fresque, on n’est plus tout à fait le même. Et c’est justement l’objectif : faire comprendre pour faire agir. Cédric Ringenbach, le créateur, insiste sur la notion de bascule : « Notre but, en sensibilisant le public, est de déclencher une prise de conscience et un changement de comportement. Une bascule vitale si nous souhaitons limiter au maximum les effets dévastateurs des changements climatiques ». La Fresque est aussi un outil puissant car tout le monde peut s’en emparer. Pas besoin d’être un expert pour devenir un « fresqueur», la personne qui anime l’atelier. Chacun peut se former en quelques heures et s’améliorer au fil des animations. C’est ce qui constitue en grande partie le succès de la Fresque, de nombreux citoyens proposent ainsi bénévolement des ateliers au sein de l’école de leurs enfants, dans leur cercle, dans des associations, etc. La Fresque va à présent continuer son déploiement à l’international et continuer de toucher de plus en plus de monde. « Une brique nécessaire mais pas suffisante, explique le fondateur. Un million de personnes c’est beaucoup, mais c’est encore trop peu. Il faut se rendre compte que cette transition ne va se faire que si tout le monde s’y met. C’est tellement systémique que tout le monde doit trouver là où il peut agir. Progressivement, il faut embarquer tout le monde.»

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REDIFF : Timothée Parrique, vers une société de la post-croissance
40 min • 24/07/2023

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Timothée Parrique est docteur en économie de l'écologie, il vient de publier « Ralentir ou Périr, l’économie de la décroissance » aux éditions du Seuil. Il s’agit en fait de sa thèse de doctorat simplifiée, une thèse qui a eu un retentissement surprenant, à tel point qu'elle a attiré l’intérêt des éditeurs.

Son objectif était d'écrire un livre qui soit accessible à tous (4'15). On n'a plus plus temps d'avoir un diplôme d'économie pour participer au débat public, dit-il. Car la décroissance, on en parle de plus en plus, mais sait-on vraiment de quoi il s’agit ? Le concept est clivant, vilipendé par certaines personnalités politiques, elle est présentée par d’autres comme le seul moyen de faire face aux enjeux climatiques et sociétaux. Si certains ne veulent pas en entendre parler, lorsque la pandémie nous a frappé (3'), on s’y est intéressé de près afin de savoir si cela pouvait être une solution pour envisager le monde d’après et pour ralentir, tout simplement. Ce que dit Timothée Parrique, c’est qu’il ne peut y avoir de croissance tout en baissant les émissions de CO2 (4'45); que la décroissance est une transition vers une économie de la post-croissance. Une décroissance qui doit être sélective (12'13), et cibler ceux qui contribuent le plus au dépassement écologique.

Avec Timothée Parrique, on s'interroge aussi sur la pertinence de l'indicateur de croissance représenté par le PIB. Complètement désuet aujourd'hui, incapable de mesurer le bien-être, la qualité de vie au travail ou encore la dégradation de la planète. Pour l'économiste, il s'agit d'un indicateur de guerre, il nous indique comment l’économie tourne mais pas dans quelle direction ! Cependant, aujourd'hui, l'important n'est pas de changer d'indicateur mais surtout de freiner ( 22'). On évoque également le besoin d'utopies. Et le fait qu'on a oublié comment on fabrique de nouvelles économies. Pour lui, rien n'est écrit dans la roche ( 10:50), c’est le système dans son ensemble qu’il faut changer.

Sur le terme "décroissance"... Ne fait-il pas peur ? Ne valait-il pas mieux l'appeler différemment (14') ? Economie mature, positive, croissance verte. Si certains proposent d'autres termes plus acceptables depuis des années, on a bien compris qu'ils n'ont pas réussi à transformer la société. Pour le scientifique, pas question de changer, il faut au contraire maintenir "ce mot de combat". Retrouvez enfin l'interview du "Monde d'Après" de Timothée Parrique (28'). Très bonne écoute avec Impact Positif.

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REPLAY - IMPACT POSITIF L'EMISSION - Hugo Viel : retraite et climat, même combat !
8 min • 05/07/2023

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  • La jeunesse est présente en nombre dans les cortèges contre la réforme des retraites, pourquoi ? Alors que le sujet pourrait leur sembler lointain, ces jeunes y voient surtout une occasion de questionner la place du travail via le prisme du changement climatique. C’est ce que nous explique le jeune militant Hugo VIEL sur Impact Positif.

Retraite, Climat, même combat. Le slogan est aujourd’hui bien connu dans les cortèges ! Et c’est ce que viennent dire les jeunes en se mobilisant : quelles seront leurs conditions de travail dans 30, 40 ans avec peut-être 2 degrés supplémentaires sur la planète ? Les métiers pénibles le seront encore plus ; quant aux autres, ils travailleront dans des conditions dégradées. Au-delà des conditions de travail, pour de nombreuses ONG environnementales, travailler plus revient à compliquer encore plus l’objectif de réduire de 55 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, comme le prévoit le plan vert européen. « Travailler plus, c'est produire plus, c'est extraire plus, c'est polluer plus », disent-elles dans une tribune publiée récemment. Se pose aussi la question de l’action militante. Comment continuer à se faire entendre face à l’urgence climatique ? Les « marches climat » existent toujours mais ne mobilisent pas suffisamment. On sait que c’est une question qui génère de l’angoisse chez certains jeunes, ils n’hésitent plus à recourir à des actions radicales non violentes comme asperger des œuvres d’art dans des musées. Selon Hugo VIEL, c’est la complémentarité de différentes actions qui permettra de peser dans le débat : « Cela va du plaidoyer à la désobéissance civile non violente, (…) en passant par des manifestations maniant l’humour, il y a tout un tas d’actions qui sont complémentaires et qui in fine réussissent à mettre la pression sur les décideurs ».

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IMPACT POSITIF L'EMISSION - Romain Troublé : la nouvelle mission de Tara en Méditerranée
8 min • 05/07/2023

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  • Cette fois, la goélette TARA va larguer les amarres pas très loin de chez nous, en Méditerranée. 120 sites ont été choisis dans 22 pays européens. Objectif : mieux comprendre les écosystèmes face aux dérèglements climatiques et face à la pollution chimique. Rencontre avec Romain Troublé, le directeur général de la Fondation Tara Océan.

Pour Romain Troublé, la pollution invisible est tout aussi importante que la pollution plastique. Elle comprend par exemple la pollution chimique, les médicaments que l’on prend et qui se retrouvent dans la mer. « L’intérêt de cette mission, c’est essayer de comprendre comment ces molécules ont un impact sur les écosystèmes, quelle politique mettre en œuvre, comment réfléchir sur la qualité de l’eau, c’est-à-dire la qualité de vie ». Pour la première fois aussi, les marins de l’expédition vont s’approcher très près des côtes pour récolter des milliers d’échantillons pendant ces 18 mois de recherche. L’EMBL, le laboratoire européen qui accompagne TARA dans cette mission est très enthousiaste et espère faire des découvertes qui pourraient être de l’ordre de celles que Darwin a faites en son temps. Une expédition qui prend aussi tout son relief avec le rapport du GIEC publié ces derniers jours, une synthèse des derniers travaux parus. Pour Romain Troublé, il s’agit d’une synthèse qui résume très bien les risques du réchauffement climatique et qui reprend les chiffres que nous connaissions déjà : nous sommes à 1,1° de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle et nous pourrions atteindre les 1,5° dès 2030. « Il faut prendre des décisions fortes aujourd’hui , explique le directeur général de Tara Océan. Quand vous avez un degré de plus dans votre corps, vous avez de la fièvre, vous êtes dans votre lit. Pour la vie, c’est pareil. Tout change. C’est bien cela qu’il faut comprendre ». Une mission qui n’aurait pas été possible il y a 5 ans parce que la technologie n’existait pas encore. Une mission qui permettra de faire des découvertes pour prendre les bonnes décisions demain.

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REPLAY - IMPACT POSITIF L'EMISSION - Du cinéma d'impact contre la désertification
8 min • 25/06/2023

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  • La désertification des campagnes est un phénomène en constante augmentation. Les maires des petits villages sont de véritables héros sur lesquels repose parfois toute la vie du village. Focus sur un film qui met en lumière ce phénomène avec un casting parfait. Impact Positif reçoit la réalisatrice Mélanie Auffret.

La réalisatrice a rencontré une vingtaine de maires pour écrire le scénario. Elle nous parle de leur force, de leur dévouement et des initiatives qui ont été mises en place parfois pour garder du lien social dans ces campagnes. Pour Mélanie Auffret, ces maires sont des gens ordinaires qui font des choses extraordinaires, et qui luttent contre la disparition de ces petits villages. Le film raconte la vie d’ un village breton au sein duquel l’unique école est menacée. Mais il n’y aussi plus de bar, et plus de boulangerie à l’image de 60% des communes françaises où il n’y a plus un seul commerce de proximité. Avec l’aide de ses administrés dont l’acteur Michel Blanc, la maire incarnée par Julia Piaton va tout faire pour surmonter les obstacles et remettre un peu de vie dans le village. Un don de soi qui n’aboutit pas toujours sur de grands changements mais qui apporte tout de même quelques « petites victoires »... Mélanie Auffret est également allée jusqu’au bout de sa démarche avec le film : elle est partie en tournée non pas dans des grands multiplexes mais dans de petits villages qui n’avaient pas pour habitude d’accueillir des avant-premières. Pour certains, la venue du film a été vécue comme un événement, un « 14 juillet ». « Les Petits Victoires » est un film qui prend tout sa place dans un cinéma d’impact intelligent, sensible et portant un message fort sur ce phénomène de la désertification aux conséquences multiples. 

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