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IMPACT POSITIF - les solutions existent

LCI - Sylvia Amicone

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REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Simon Bernard de Plastic Odyssey
8 min • 22/03/2023

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IMPACT POSITIF, l'émission sur LCI, tous les samedis à 14H45.

  • Plastic Odyssey est un projet né pour lutter contre la pollution plastique dans les océans. Il se matérialise par un bateau-laboratoire, un bateau d’exploration scientifique qui est parti cette année pour un tour du monde de 3 ans dans 30 villes. Le président et co-fondateur de Plastic Odyssey, Simon Bernard, est l’invité d’Impact Positif.

Le principe de ce tour du monde avec Plastic Odyssey : à chaque escale, des solutions de recyclage sont proposées pour réduire la pollution plastique dans ces pays émergents. A l’intérieur du bateau, un petit centre de recyclage expérimental, une usine clé en main. Dans les 30 villes de ce tour, le bateau accueillera dix entrepreneurs pendant une semaine afin de les former. Objectif : améliorer le recyclage, et fabriquer des produits finis comme des tuiles, des pavés, des tubes ou encore du carburant, mais aussi créer de l’emploi. L’idée est également d’aller découvrir des projets innovants qui pourront être dupliqués ailleurs. De beaux projets ont déjà été dénichés, notamment au Liban, première étape de ce tour du monde. Plastic Odyssey fonctionnera donc comme un « incubateur flottant » mais l’objectif ne sera jamais de récupérer le plastique en mer. Seul 1% des déchets plastique flotte quand le reste coule ou se dégrade en micro-particules, impossibles à repêcher. Une fois que le plastique est dans l’eau, il est trop tard d’où l’importance de ces projets en amont. Selon Simon Bernard, il faut aussi gérer notre « héritage », 5 milliards de tonnes de déchets plastique sur les bras, il faut les traiter et les valoriser au mieux.

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REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Benoît Hamon
8 min • 22/03/2023

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IMPACT POSITIF, l'émission sur LCI, tous les samedis à 14H45.

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  • Benoît HAMON a quitté ses fonctions politiques, il est désormais CEO de l’ONG SINGA qui accompagne les nouveaux arrivants (demandeurs d’asile, réfugiés) dans leur projet d’entreprise. Alors que les migrations vont s'accentuer sous l’effet du dérèglement climatique, cette diversité crée souvent un choc d’innovation sociale, c’est ce que nous décrit l’ancien ministre et député dans Impact Positif.

Alors que le gouvernement vient de présenter son nouveau projet de loi sur l’immigration, Benoît Hamon nous parle du travail de SINGA, une ONG présente dans 7 pays, dans 10 villes en France, et qui a accompagné 320 start-ups depuis 2016. Sa communauté compte 50 000 membres. En mettant en liaison ces nouveaux arrivants avec des locaux, ils s’insèrent en créant leur entreprise, et aussi parce qu’ils ont accès à un emploi, à un logement, une formation. Avec ses différents programmes d’incubation, l’ONG est devenue l’un des leaders en innovation sociale et interculturelle. « Le parcours migratoire est une épreuve. Ce parcours amène des femmes et des hommes à réfléchir à la manière de répondre à ses besoins qu’ils ont eus et qui n’ont pas été satisfaits, explique Benoît HAMON. « Avoir un regard, une culture différente vous amène à faire un pas de côté qui règle souvent bien des problèmes restés sans solution dans nos sociétés et aussi dans les entreprises qu’ils rejoignent ou qu’ils créent ». Au quotidien, les échanges entre les intervenants et les entrepreneurs accompagnés par SINGA produisent des résultats incroyables sur la trajectoire de ces entreprises, avec de beaux succès. Surtout, ils contredisent cette idée que ces nouveaux arrivants prennent les emplois des autres. L’ONG travaille aussi avec des entreprises, 50 grands groupes ou PME ont signé une charte pour l’inclusion il y a 6 mois pour faire évoluer les pratiques. Cela se traduira par des actions concrètes, comme un système d’embauche plus ouvert, une plus grande inclusion dans les équipes, et un accroissement de « l’employabilité ».

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REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Allain Bougrain Dubourg
8 min • 14/03/2023

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  • Retour sur la COP 15 Biodiversité qui s'est tenue au Canada en décembre dernier. 190 pays devaient s'entendre pour mettre un terme à la destruction en cours du vivant. On parle de dernière chance, le Secrétaire Général des Nations Unies, adepte des punchlines, a ouvert cette COP avec cette phrase forte : « l’humanité est devenue une arme de destruction massive ». Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue de Protection des Oiseaux et défenseur de la biodiversité depuis des décennies, est notre invité sur Impact Positif.

Agir et vite ! Mettre la biodiversité sur le même pied que le climat, notamment en créant un fonds comme pour la COP27 en Egypte. Il y a urgence : un million d’espèces sont menacées, un tiers des terres sont dégradées. On sait aussi que les sols fertiles sont en train de disparaître, et les océans se dégradent également sous l’effet des pollutions et du changement climatique. Face à ces constats, il y a encore de l’espoir si on s’en donne les moyens. L’objectif de cette COP sera de protéger 30% des terres et des mers. Et c’est à l’aune de cet objectif que l’on déterminera le succès de cette COP. Allain Bougrain Dubourg demande également à Emmanuel Macron de montrer la voie et d’agir alors que toutes les solutions sont sur la table. Mais il y aussi ce que l’on peut faire à son échelle. Depuis les confinements, il y a eu un engouement formidable pour la nature à côté de chez soi. C’est ce que promeut la LPO avec ses différents programmes à destination des citoyens. « Les gens, de leur fenêtre et de leur jardin, ont commencé à écouter le silence et le chant des oiseaux » nous explique Allain Bougrain Dubourg. Alors que 30% des oiseaux en zone urbaine ont disparu, que certaines espèces sont menacées comme l’alouette, un conseil alors que les températures sont très froides : donner à manger aux oiseaux. Mais attention, pas de pain sur les balcons, pas de salé non plus, privilégiez les graines ou encore les boules de graisse.

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REPLAY : IMPACT POSITIF L'EMISSION avec Christophe Itier
8 min • 14/03/2023

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  • Quand on veut lancer son entreprise, pas facile de s’y retrouver dans la jungle des dispositifs et des financements. Et quand on a un projet à impact social ou environnemental, c’est encore plus compliqué. L’ancien Haut Commissaire à l’Economie Sociale et Solidaire vient de lancer une plateforme Mod’Emplois qui ambitionne d’aider et d’accompagner toutes celles et ceux qui veulent tenter l’aventure.

Mod’Emplois, c’est plus de 60 parcours d’entrepreneurs qui livrent leurs secrets et qui expliquent sans tabou comment ils ont réussi à monter leur structure. Quels sont les écueils qu’ils ont évités, pourquoi ont-ils choisi telle structure plutôt qu’une autre, quels financements ? Des conseils précieux surtout dans certains territoires où les aides sont moins visibles ou moins nombreuses. Ces entreprises ont été choisies partout en France car elles ont un business model durable et que leur impact social et/ou environnemental est avéré. Parmi ces entrepreneurs, Antoine Fuyet, le co-fondateur de Champerché, une ferme urbaine qui cultive des fruits et légumes toute l’année. Il est venu sur le plateau d’Impact Positif nous présenter son projet et nous dire pourquoi il a choisi de témoigner pour Mod’Emplois. Plus globalement, selon Christophe Itier qui connaît très bien le secteur, aider ces nouveaux entrepreneurs est capital car demain, l’économie à impact sera l’économie dominante. Pour l’ancien Haut Commissaire, elle est la seule qui permettra de répondre à tous les enjeux qui se présentent à nous aujourd’hui, défi climatique, urgence sociale et sociétale. D’ici un an, la plateforme s’enrichira encore de nouveaux parcours et de nouveaux partenaires. Plusieurs centaines de témoignages seront à disposition, avec un dispositif d’aides encore plus soutenu afin d’accompagner dans la durée ces entrepreneurs.

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<EXTRAIT > Solution 79 : Audrey Bourolleau (HECTAR) : innover pour l'agriculture de demain
7 min • 28/02/2023

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Retrouvez ici l'ITW DECLIC, moment fort du podcast à la fin de l'épisode.

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Alors que le Salon de l’Agriculture a ouvert ses portes, de nombreux défis attendent le secteur : vers quels modèles faut-il aller et surtout avec quels agriculteurs ? On sait que la moitié d’entre eux seront à la retraite en 2030. Qui pour les remplacer et comment les aider à tenir le choc des années à venir ? Beaucoup de question se posent et pour y répondre, nous recevons Audrey Bourolleau, la co-fondatrice  d’HECTAR, un campus d’innovations agricoles près de Paris mais aussi Aymeric Ferté, agriculteur dans l'Aisne, et collaborateur chez HECTAR.

Difficile de résumer HECTAR, un concept unique en France. A la fois une ferme pilote dans les Yvelines, un incubateur de start-up agricoles, un centre de formation, et un laboratoire d’innovations. La spécificité de ce campus ? Essayer de répondre à tous les enjeux : climatiques, sociaux, économiques.  Il faut apporter des solutions qui doivent à la fois créer de la valeur, avec un impact environnemental positif, et plus de qualité de vie pour les exploitants. L’objectif est aussi de donner envie : « Il faut inspirer, donner des rôles modèles, c’est un formidable métier et on doit attirer la prochaine génération vers ces métiers du vivant », explique la co-fondatrice.

Avec ces start-ups incubées, 42 réparties sur plusieurs promotions, l’idée est aussi de se servir de la technologie et des données pour mieux accompagner les agriculteurs. « Il faut inscrire ces métiers dans leur temps avec des innovations qui peuvent être digitales. Il faut outiller avec de la donnée pour nous faire gagner du temps et de l’argent. Des données qui vont nous aider à mieux nous organiser et à faire la transition environnementale », explique Audrey Bourolleau. Cinq coopératives ont d’ailleurs rejoint Hectar récemment, elles représentent 45 000 agriculteurs sur tout le territoire, elles aideront à valider ces solutions proposées.

Aymeric Ferté nous raconte quand à lui son parcours d'agriculteur, ses difficultés au quotidien mais aussi les opportunités qui se présentent à lui. Il nous raconte aussi comme il perçoit HECTAR et ce que le campus peut apporter au monde agricole. Sans oublier l'ITW déclic à la fin du podcast. Très bonne écoute avec Impact Positif.

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Solution 79 : Audrey Bourolleau (HECTAR), innover pour l'agriculture de demain
38 min • 28/02/2023

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Alors que le Salon de l’Agriculture a ouvert ses portes, de nombreux défis attendent le secteur : vers quels modèles faut-il aller et surtout avec quels agriculteurs ? On sait que la moitié d’entre eux seront à la retraite en 2030. Qui pour les remplacer et comment les aider à tenir le choc des années à venir ? Beaucoup de question se posent et pour y répondre, nous recevons Audrey Bourolleau, la co-fondatrice  d’HECTAR, un campus d’innovations agricoles près de Paris mais aussi Aymeric Ferté, agriculteur dans l'Aisne, et collaborateur chez HECTAR.

Difficile de résumer HECTAR, un concept unique en France. A la fois une ferme pilote dans les Yvelines, un incubateur de start-up agricoles, un centre de formation, et un laboratoire d’innovations. La spécificité de ce campus ? Essayer de répondre à tous les enjeux : climatiques, sociaux, économiques.  Il faut apporter des solutions qui doivent à la fois créer de la valeur, avec un impact environnemental positif, et plus de qualité de vie pour les exploitants. L’objectif est aussi de donner envie : « Il faut inspirer, donner des rôles modèles, c’est un formidable métier et on doit attirer la prochaine génération vers ces métiers du vivant », explique la co-fondatrice.

Avec ces start-ups incubées, 42 réparties sur plusieurs promotions, l’idée est aussi de se servir de la technologie et des données pour mieux accompagner les agriculteurs. « Il faut inscrire ces métiers dans leur temps avec des innovations qui peuvent être digitales. Il faut outiller avec de la donnée pour nous faire gagner du temps et de l’argent. Des données qui vont nous aider à mieux nous organiser et à faire la transition environnementale », explique Audrey Bourolleau. Cinq coopératives ont d’ailleurs rejoint Hectar récemment, elles représentent 45 000 agriculteurs sur tout le territoire, elles aideront à valider ces solutions proposées.

Aymeric Ferté nous raconte quand à lui son parcours d'agriculteur, ses difficultés au quotidien mais aussi les opportunités qui se présentent à lui. Il nous raconte aussi comme il perçoit HECTAR et ce que le campus peut apporter au monde agricole. Sans oublier l'ITW déclic à la fin du podcast. Très bonne écoute avec Impact Positif.


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<EXTRAIT> Solution n°78 : Lucie Pinson, mettre la finance au service du climat
7 min • 20/02/2023

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Retrouvez dans cet extrait "l'interview déclic", l'interview signature du podcast, que vous retrouvez à la fin de l'épisode. Bonne écoute.

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Lucie Pinson est la fondatrice de l’ONG Reclaim Finance créée en 2020. Depuis des années, elle se bat pour décarboner la finance. La finance, c’est le nerf de la guerre, l’un des moyens de toucher le cœur du réacteur. Son objectif : pousser les banques et les assurances à se désengager des énergies fossiles. 

Début février, le groupe TotalEnergies a annoncé des résultats historiques, avec un bénéfice net de 19,5 milliards de dollars. A cette occasion, l’ONG a appelé avec d’autres associations « les acteurs financiers à cesser de soutenir la « stratégie climaticide de TotalEnergies ». Plusieurs projets sont contestés, l’oléoduc EACOP entre l’Ougadan et la Tanzanie ou encore des gisements de gaz offshore en Afrique du Sud. Selon TotalEnergies, ses bénéfices permettent à l’entreprise « d’accélérer les investissements dans les énergies décarbonées pour réussir la transition énergétique ».

Un argument complètement balayé par Lucie Pinson pour qui TotalEnergies est loin du compte. En 2022, 75% de ses dépenses d’investissement ont été consacrés au gaz et au pétrole. Plus largement, Lucie Pinson pointe du doigt les banques et les assurances qui continuent de soutenir certaines entreprises. Elle souligne l’incohérence entre les promesses pour limiter le réchauffement et le financement de nouveau projet d’énergies fossiles. Ce grandes institutions n’ont par ailleurs mis en place aucune mesure pour pousser les entreprises qu'elles financent à renoncer au déploiement de nouveaux projets.

L’ONG ne mène pas ces combats en vain. Reclaim Finance peut se targuer d’avoir eu des victoires, notamment sur le charbon. Grâce à son travail,  43 banques et assurances européennes ont arrêté de soutenir les nouveaux projets dans le charbon dont la banque AXA en France. C’est ce qui a valu à Lucie Pinson le prix Goldman pour l’environnement, l’équivalent du Prix Nobel vert.

Très bonne écoute avec Impact Positif.

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Solution n°78 : Lucie Pinson, mettre la finance au service du climat
35 min • 20/02/2023

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Lucie Pinson est la fondatrice de l’ONG Reclaim Finance créée en 2020. Depuis des années, elle se bat pour décarboner la finance. La finance, c’est le nerf de la guerre, l’un des moyens de toucher le cœur du réacteur. Son objectif : pousser les banques et les assurances à se désengager des énergies fossiles. 

Début février, le groupe TotalEnergies a annoncé des résultats historiques, avec un bénéfice net de 19,5 milliards de dollars. A cette occasion, l’ONG a appelé avec d’autres associations « les acteurs financiers à cesser de soutenir la « stratégie climaticide de TotalEnergies ». Plusieurs projets sont contestés, l’oléoduc EACOP entre l’Ougadan et la Tanzanie ou encore des gisements de gaz offshore en Afrique du Sud. Selon TotalEnergies, ses bénéfices permettent à l’entreprise « d’accélérer les investissements dans les énergies décarbonées pour réussir la transition énergétique ».

Un argument complètement balayé par Lucie Pinson pour qui TotalEnergies est loin du compte. En 2022, 75% de ses dépenses d’investissement ont été consacrés au gaz et au pétrole. Plus largement, Lucie Pinson pointe du doigt les banques et les assurances qui continuent de soutenir certaines entreprises. Elle souligne l’incohérence entre les promesses pour limiter le réchauffement et le financement de nouveau projet d’énergies fossiles. Ce grandes institutions n’ont par ailleurs mis en place aucune mesure pour pousser les entreprises qu'elles financent à renoncer au déploiement de nouveaux projets.

L’ONG ne mène pas ces combats en vain. Reclaim Finance peut se targuer d’avoir eu des victoires, notamment sur le charbon. Grâce à son travail,  43 banques et assurances européennes ont arrêté de soutenir les nouveaux projets dans le charbon dont la banque AXA en France. C’est ce qui a valu à Lucie Pinson le prix Goldman pour l’environnement, l’équivalent du Prix Nobel vert.

Très bonne écoute avec Impact Positif.

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<EXTRAIT> Solution n°77 - Jean-Louis Etienne : vers un nouveau pari, le POLAR POD cover placeholder
<EXTRAIT> Solution n°77 - Jean-Louis Etienne : vers un nouveau pari, le POLAR POD
10 min • 01/02/2023

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Jean-Louis Etienne s’est lancé dans un projet audacieux : partir explorer l’Océan Austral, un océan où peu de marins s’aventurent, un océan mal connu. Pour relever ce nouveau défi, il faut construire un vaisseau capable d’affronter les tempêtes, et les vagues des 50ème Hurlants. Ce sera le Polar POD.

Jean-Louis Etienne est écrivain, médecin, explorateur, il été le premier homme à atteindre en solitaire le Pôle Nord en 1986. Il a réalisé de nombreuses expéditions pour faire connaître les Pôles et mieux les comprendre. Aujourd’hui, il travaille sur un projet qui s’appelle « Polar POD », projet d’exploration de l’océan Austral autour de l’Antarctique. Il faut savoir que l’océan Austral est le principal puits de carbone océanique de la planète, d’où sa préciosité. 

C’est un projet de longue haleine, Jean-Louis Etienne y travaille depuis 10 ans. Le vaisseau POLAR POD est inédit, c’est un navire vertical, un navire vaisseau qui se plantera dans l’océan (100 mètres de hauteur dont 80 dans l’eau) et pourra recueillir toutes les données nécessaires pour documenter le dérèglement climatique mais aussi fournir toutes sortes d’informations sur la biodiversité de cet océan méconnu. Le vaisseau est donc innovant technologiquement et il pourra naviguer en évitant les icebergs et en affrontant les vagues des 50ème hurlants, cet endroit où règnent tempêtes et vents violents.

Un projet digne d’un roman de Jules Verne, mais ce grand rêveur n’a pas peur des défis. A 76 ans, il travaille sans relâche pour trouver des fonds et boucler cette expédition qui doit démarrer en 2024. A ceux qui qualifient ce projet de « fou », il préfère parler de projet audacieux. Lui l’autodidacte qui n’avait pas assez de bonnes notes pour passer en 6ème est devenu tout d’abord ouvrier tourneur-fraiseur avant de faire médecine puis d’endosser le costume de l’explorateur. Il n’aura de cesse de raconter son histoire, et d’encourager les jeunes à se battre pour relever les défis de l’urgence climatique. Il veut leur communiquer son enthousiasme de la vie et leur crier que rien n’est impossible : « On ne repousse pas ses limites, on se découvre », dit-il.

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Solution n°77 Jean-Louis Etienne : vers un nouveau pari, le POLAR POD
33 min • 26/01/2023

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Jean-Louis Etienne s’est lancé dans un projet audacieux : partir explorer l’Océan Austral, un océan où peu de marins s’aventurent, un océan mal connu. Pour relever ce nouveau défi, il faut construire un vaisseau capable d’affronter les tempêtes, et les vagues des 50ème Hurlants. Ce sera le Polar POD.

Jean-Louis Etienne est écrivain, médecin, explorateur, il été le premier homme à atteindre en solitaire le Pôle Nord en 1986. Il a réalisé de nombreuses expéditions pour faire connaître les Pôles et mieux les comprendre. Aujourd’hui, il travaille sur un projet qui s’appelle « Polar POD », projet d’exploration de l’océan Austral autour de l’Antarctique. Il faut savoir que l’océan Austral est le principal puits de carbone océanique de la planète, d’où sa préciosité. 

C’est un projet de longue haleine, Jean-Louis Etienne y travaille depuis 10 ans. Le vaisseau POLAR POD est inédit, c’est un navire vertical, un navire vaisseau qui se plantera dans l’océan (100 mètres de hauteur dont 80 dans l’eau) et pourra recueillir toutes les données nécessaires pour documenter le dérèglement climatique mais aussi fournir toutes sortes d’informations sur la biodiversité de cet océan méconnu. Le vaisseau est donc innovant technologiquement et il pourra naviguer en évitant les icebergs et en affrontant les vagues des 50ème hurlants, cet endroit où règnent tempêtes et vents violents.

Un projet digne d’un roman de Jules Verne, mais ce grand rêveur n’a pas peur des défis. A 76 ans, il travaille sans relâche pour trouver des fonds et boucler cette expédition qui doit démarrer en 2024. A ceux qui qualifient ce projet de « fou », il préfère parler de projet audacieux. Lui l’autodidacte qui n’avait pas assez de bonnes notes pour passer en 6ème est devenu tout d’abord ouvrier tourneur-fraiseur avant de faire médecine puis d’endosser le costume de l’explorateur. Il n’aura de cesse de raconter son histoire, et d’encourager les jeunes à se battre pour relever les défis de l’urgence climatique. Il veut leur communiquer son enthousiasme de la vie et leur crier que rien n’est impossible : « On ne repousse pas ses limites, on se découvre », dit-il.

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